TRUMP – Quelles perspectives financières pour 2017 ? Quel sera l’effet Trump ?

L‘année 2016 avait démarré par un krach boursier puis a été marquée par d’importants chocs politiques :

  • le référendum du “Brexit”
  • et la victoire surprise de D. Trump aux élections américaines.

Toutefois, la véritable surprise aura été le calme et la faible réaction des marchés suite à ces événements supposés adverses. Bien au contraire, 2016 a sonné la fin des taux d’intérêts bas (les taux allemands à 10 ans et français sont repassés respectivement de 0% à 0,4% et de 0,16% à 1% depuis septembre) et le retour durable de l’inflation.

Il est très probable que l’Administration Trump mette en place :

  • une forte baisse de la taxation des profits des entreprises américaines (normalement de 35% à 15%), ce qui devrait accroître de près de 20% leurs profits nets ;
  • des incitations fiscales au rapatriement des profits conservés à l’étranger par les entreprises américaines.

L’Administration Trump va donc mener une politique budgétaire expansionniste en plein emploi impliquant une reprise forte de l’inflation qui nous l’espérons tous sera contrôlée finement par la FED.

Les actions américaines vont devenir de ce fait un actif financier très attrayant.
Le risque est que l’épargne de la zone euro, du Japon et des pays émergents soit aspirée par les Etats Unis, finançant à moyen terme une potentielle bulle des actions dans cette zone géographique.
La remontée des taux et les flux entrants aux USA auront pour corollaire l’appréciation du dollar.

Pas de panique, néanmoins !

  • les banques fournissent le crédit et non plus la Fed,
  • les entreprises et les ménages sont en bonne santé financière et peuvent reprendre leur rythme de dépenses normal.

Ces deux éléments devraient favoriser la poursuite de la croissance économique américaine (encore relativement faible) initiée depuis plus de 7 ans.

 

Conclusion :

Malgré les relèvements de taux prévus, l’économie sera capable d’endurer la normalisation des taux d’intérêt, avec à la clé plusieurs années d’expansion avant que le cycle conjoncturel n’entre dans sa phase descendante.

Avons-nous peur du protectionnisme économique ?

Le monde, à notre sens, est trop interconnecté pour être défait aisément, surtout pour les entreprises détentrices de propriété intellectuelle et à envergure internationale.
Et dans les secteurs à faible consommation de capital, il devient de plus en plus compliqué d’imposer des barrières douanières.
L’Europe et le reste du monde devraient donc profiter de cette dynamique de croissance, notamment pour l’Europe si la France, l’Allemagne et les Pays-Bas arrivent à évacuer le risque politique des échéances électorales de l’année 2017, favorisant ainsi la reprise des investissements asiatiques et américains dans la zone. Souvenons-nous que l’Europe possède encore une marge considérable de croissance.

 

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Cédric MARC
Associé-Gérant
3AO Patrimoine

 

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